brave heart (finn)

Nom, prénoms : martins, nom banal, sans intérêts, sans patrimoines, sans rien. finn, le prénom du grand-père, hommage. et puis y'a samuel aussi, mais le deuxième prénom, tout le monde s'en fout alors. Surnoms : fifi, finny, finlay, blondinet, barbie. c'est pas glorieux, mais ce sont des surnoms quoi. Date de naissance et âge : le onze mai 1991, du coup ça lui fait vingt-trois ans. Lieu de naissance et nationalité : naître à phoenix, grandir à phoenix, vivre à phoenix mais pitié, crever autre part quoi. du coup, c'est un bon américain quoi. Origine : les singes, comme tout le monde quoi. (américaine, quand on est pas original c'est jusqu'au bout). Niveau d'étude : troisième année en université Métier ou/et études : étudiant en droit, mais ça coûte la peau du cul. du coup, il garde des gamins le lundi, mardi et jeudi soir, et il bosse le week-end dans un magasin de musique. Statut monétaire ($) : $$ Orientation sexuelle : hétérosexuel, mais ça c'est quand il est sobre. après ça peut varier. Statut civil : en couple, youpi. Traits de caractère : généreux + déterminé + séducteur + bavard + bosseur + rabat-joie + ambitieux + revanchard + juste + droit + honnête + bagarreur + leader + impulsif + têtu + terre à terre. Groupe : money is the anthem.

Ses parents aiment les gamins. Du coup, il se retrouve l’aîné d’une fratrie de six. Oui, il a grandi dans les couches, la première fois qu’il a eu une chambre pour lui tout seul ça a été en rentrant à la fac, faire les courses a toujours été long, pénible et surtout très, très lourd (vous imaginez les kilos de patates pour huit ?), et dès qu’un petit pleurait c’était forcément sa faute, mais franchement, une famille de huit, c’est surtout beaucoup d’amour. + Une grande famille, cela veut forcément dire pas beaucoup d’argent, à moins d’être milliardaire. Galérer à la fin du mois, vivre au jour le jour, devoir faire des choix qui déchirent le cœur, ça a toujours été la vie de Finn. Ça lui a appris le sens du sacrifice, ça lui a montré que le monde il est pas si beau et égalitaire que ça, ça lui a per mi de trouver sa voie et de lui forger une ambition sans limites. Sa famille il va la chouchouter dès qu’il aura les moyens. + Finn il aime la chaleur et le soleil qui brûle sa peau. Il a toujours connu que ça, de toute façon, dans l’Arizona. Son humeur s’assombrit en même temps que la météo, et il déteste avoir froid. + Le rêve impossible de Finn c’est de devenir un chanteur à succès. De faire chanter les foules, de vendre des albums et de marcher sur le tapis rouge. Seulement on vit pas dans un conte de fée, alors sa voix d’or, il la garde pour son entourage. + Bosser, bosser, bosser, il fait que ça le blondinet. Avoir une bourse c’est bien, mais faut la garder et pour ça, faut pas se relâcher. C’est en étant le premier, le meilleur, qu’on a tout ce qu’on veut. Ca il l’a bien compris, et il a pas envie de se faire prendre sa place – et surtout pas par une gosse de riche avec un nom à coucher dehors. + La seule raison pour laquelle il fait du droit, c’est parce que ce sont les meilleurs études pour changer le monde en quelque chose de meilleur. Seulement le seul truc en lequel il croit qui soit dérisoire d’ailleurs. Sinon, il aurait fait pédiatre, il adore les enfants. Ce qui explique le baby-sitting. Et puis en plus, une fois le gamin couché, il peut bosser ses cours sans soucis. + Il est brun, à la base. Mais blond, en fait, ça lui va mieux au teint. + Il a réussi à avoir une chambre à l’université, et ce petit refuge lui fait le plus grand bien. Enfin, il a son petit coin à soi. Bien sûr les murs sont recouverts de choses qu’il apprécie particulièrement, et il y a même la paroi au-dessus de son lit qui est exclusivement composé de photos polaroïds, avec ses amis, sa famille, tout le monde. Et puis y’a sa guitare, dans un coin, qui prend la poussière, car en ce moment, il n’a pas le temps. + Il se fiche pas mal de la mode, et en général le matin, il prend juste des fringues aux hasards. Il n’a qu’un costume dans son placard, qui lui sert pour toutes les grandes occasions. + Quand il boit il ne sait pas s’arrête, et il fait souvent n’importe quoi, ce qu’il regrette plus tard. Enfin non, pas toujours, parce qu’après tout on vit qu’une seule fois donc bon. + Il est du genre plutôt apprécié et populaire à la fac, et ça lui convient bien. Il n’aime pas la solitude, même s’il apprécie d’avoir son chez-lui. Sûrement que vivre entourée de sept personnes la plupart de sa vie, ça développe un besoin de vie sociale important. + C’est un maniaque de l’organisation. Vous ne trouverez jamais une chambre de garçons aussi bien rangée, un emploi du temps aussi organisé et des contacts aussi bien classés. Il a même planifié sa vie, même si certaines cases restent assez floues. + Il n’en est pas fier, mais il a tendance à être infidèle, surtout quand il boit. Il a déjà trompé plusieurs de ses copines, et il n’aime pas trop la réputation que ça peut lui faire – même si à la fac, ça reste courant ce genre de cas. + Il aimerait bien se faire tatouer, mais il ne sait pas quoi. + Il fait du sport, parfois, quand il a le temps. Heureusement pour lui, il ne mange pas trop et fait toujours une série de vingt abdos et vingt pompes le matin au saut du lit, alors il est plutôt pas mal physiquement. + Il rend toujours visite à sa famille, il est très proche d’elle et très protecteur, il n’imagine pas sa vie sans eux. La Tribu, qu’il la surnomme affectueusement. Lui, puis Tobias vingt ans, les jumelles Ashley et Kelly dix-huit ans, Sarah dix-sept ans et James, seize ans. Avec les parents bien entendu. + L’ambition est sûrement sa plus grande qualité, même si cela peut devenir un défaut. Il est capable de venir obsédé par la réussite, et il doit réfréner son désir de vouloir écraser tout le monde, tout simplement car il ne veut pas devenir un monstre narcissique et prétentieux.

« C’est officiel, tu passes plus de temps avec elle qu’avec moi. » Plongé dans des bouquins tellement gros que même Hermione Granger en pallierait d’effroi, Finn n’eut que légèrement conscience de la voix accusatrice de sa petite-amie. Il avait un examen important qui approchait, et il ne parvenait tout simplement pas à se souvenir de ces foutus définitions essentielles. Stabilo en main, les yeux fatigués de lire des écrits minuscules et les rouages de son cerveau tournant à plein régime, il n’avait en effet absolument pas le temps pour des reproches venant de Carla. De ce fait, il l’ignora tout bonnement, se disant qu’elle finirait par comprendre que ce n’était pas le moment et qu’ils se disputeraient plus tard. De toute façon, depuis leurs cinq mois de relation, ils se disputaient tous les deux jours – bon pas au début bien sûr, mais quand même. En général, c’était pour des raisons futiles – un rendez-vous oublié, pas de compliments depuis trois jours, un sms ignoré, un sourire à une autre fille. N’empêche, cela devenait vraiment pesant, et Finn se demandait de plus en plus pourquoi il s’encombrait d’une fille pareille. Ah oui, parce qu’elle était franchement bonne au lit et que, au bout de cinq mois, bah il avait un peu fini par s’attacher – pas trop non plus cependant. « Finn je te parle. » Ah donc visiblement, cela ne pouvait vraiment pas attendre. Stoppant sa lecture, il leva les yeux vers elle, signifiant ainsi qu’il l’écoutait. Alors qu’elle s’enflammait à nouveau, il replongea dans son livre, se disant que cela lui ferait sûrement du bien de parler et qu’ensuite, elle partirait. D’accord, il avait l’air d’un connard, mais ce n’était juste pas le moment pour une énième crise de jalousie. En général, il traitait bien les filles. Il était même du genre romantique pour tout vous dire. Certes quand il buvait, il lui arrivait de déraper et en général, cela n’était jamais bien reçu. La seule qui avait continué à le fréquenter malgré son incartade était Carla, en fait. Il se demandait encore pourquoi d’ailleurs, même que cela l’aurait bien arrangé si elle l’avait quitté. Il n’aurait pas eu à le faire au moins. « …. Alors si tu la baises, dis-le moi, mais arrête de me prendre pour une conne. » « Mais de qui tu parles ? » Il crut que les yeux de Carla allaient lui sortir de la tête, et il remonta instinctivement son livre devant lui, se protégeant d’une quelconque gifle. Cette dernière ne vint cependant pas, et Finn comprit qu’elle était plus en colère contre la fille en question que contre lui. Du moins, il l’espérait. « Pushkin abruti. » Le blond cligna des yeux. Une fois. Deux fois. Au troisième battement, il n’y tint plus et explosa de rire, s’attirant des regards courroucés des autres membres de la salle d’étude. Cette fille débloquait complètement. Comme s’il allait coucher avec Iggy. Pas qu’elle était laide bien sûr et oui parfois il lui arrivait d’avoir un rêve érotique à son propos, mais ça ne comptait pas, c’était comme des souvenirs, mais désormais… non, ce n’était juste plus possible.

Visiblement, rire n’était pas l’idée du siècle, et Finn craignit à nouveau la gifle. Heureusement pour lui, son visage fut épargné. La brune face à lui se contenta de serrer les dents, le fusillant du regard. « On peut savoir ce qui te fait rire ? » « Carla, bébé, voyons. Je ne couche pas avec Pushkin. » Un petit surnom, cela faisait toujours plaisir. La preuve, elle se détendait déjà quelque peu, même si elle était toujours clairement courroucée. C’était dans ces moments-là que Finn regrettait d’être en couple, la vie de célibataire c’était quand même beaucoup plus tranquille. Son plus jeune frère n’était pas de son avis bien entendu, trop content de s’afficher avec la plus jolie fille de son lycée – seulement seize ans et déjà une Dom Juan – alors que ses sœurs seraient de son avis, affirmant que le célibat c’était la vie. Bref, des ados quoi. Personnellement, il préférait savoir ses sœurs célibataires, c’était mieux pour la gente masculine. Il était du genre bien trop protecteur avec elles, et le premier qui faisait du mal à l’une d’entre elles, il allait se faire un plaisir de le démolir. Déjà en primaire, il les protégeait tellement que ses propres parents lui avaient demandé de leur laisser un peu plus d’espace, les pauvres gamines ne pouvant plus être approchées par personne à cause de Finn qui se prenait pour un bouledogue. « J’ai calculé tu sais. Dernièrement t’as passé plus de temps avec elle qu’avec moi. Tu trouves ça normal toi ? Vous êtes censé être en compétition, pas passer votre vie ensemble ! » Finn ferma les yeux un instant, se disant que miss parfaite adorerait cette jalousie envers elle, avant de clore cette discussion, qui devenait ridicule. « On bosse ensemble, je n’y peux rien. Ce que je suis actuellement en train de faire, alors s’il te plait, on se voit tout à l’heure. Tu t’imagines des trucs c’est tout. » Il se replongea dans son bouquin, montrant que la discussion était terminée et qu’il avait du travail à finir. Il entendit un soupir, puis une dernière phrase avant que des bruits de talons s’en allant ne se fassent entendre. « Et moi je crois que tu te voiles la face. »